Tout au long de l’histoire du conflit au Moyen-Orient, les Nations Unies ont été caractérisées par une position anti-israélienne. À l’Assemblée générale de l’ONU, une majorité stable de pays s’est formée depuis longtemps, qui année après année, produit et soutient des accusations exclusivement contre Israël, sans attribuer de responsabilité à l’autre partie. De 2015 à 2022, l’Assemblée générale a adopté 140 résolutions anti-israéliennes et seulement 68 résolutions concernant des situations dans d’autres régions du monde combinées.

L’UNESCO (l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) réécrit l’histoire et adopte des résolutions qui nient le droit d’Israël à Jérusalem et à ses sites sacrés, y compris le Mur des Lamentations.

Le Secrétaire général actuel de l’ONU, António Guterres, a pris ses fonctions en 2017. Comme tous ses prédécesseurs, au début de son mandat, il a parlé du début d’une nouvelle étape dans la lutte contre l’antisémitisme, mais en réalité, il s’est avéré être un défenseur de ceux qui ne reconnaissent pas le droit des Juifs à leur propre État. Par conséquent, sa déclaration selon laquelle l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre « ne s’est pas produite dans le vide » n’est pas survenue dans le vide, et la critique subséquente d’Israël pour ses actions militaires de représailles sonne à l’unisson avec la campagne anti-israélienne, et essentiellement antisémite, qui s’est déployée dans le monde. Rappelons sa récente déclaration selon laquelle depuis sa prise de fonction en 2017, il n’a pas observé de conflits avec autant de victimes civiles que dans la bande de Gaza. Pour quelle raison le Secrétaire général ignore-t-il que pendant son mandat à l’ONU, 377 000 civils sont morts au Yémen, 500 000 en Syrie, 300 000 au Darfour, 176 000 en Afghanistan, 500 000 en Ukraine et presque 900 000 au Congo ? Qu’est-ce que cela signifie ? Incompétence, un lapsus freudien, ou un mensonge délibéré ?

Dans tous les cas, imaginons qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les Alliés approchaient des frontières de l’Allemagne, soudain un certain António Guterres exprime sa préoccupation quant aux conséquences des actions militaires sur le territoire de l’agresseur et, en particulier, l’absence d’électricité, d’eau et d’autres attributs de la vie paisible. La guerre s’arrête, et Hitler reste au pouvoir.

P.S. : Le représentant d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan, a appelé Guterres à démissionner : « Tout le monde comprend très bien ce que signifient les mots d’António Guterres : que la responsabilité des actions du Hamas incombe à Israël. Ou, à tout le moins, cela démontre sa compréhension du ‘contexte’ qui a conduit à ce massacre de masse. Un Secrétaire général qui ne comprend pas que le meurtre de personnes innocentes ne peut jamais être justifié par aucun ‘contexte’ ne peut pas être le Secrétaire général de l’ONU. »