Les Nations Unies semblent complètement perdues dans leurs déclarations. D’un côté, Martin Griffiths, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, a déclaré dans une interview avec la chaîne de télévision britannique Sky News le 14 février : ‘Nous ne considérons pas le Hamas comme un groupe terroriste. C’est un mouvement politique.’ Suivant sa logique, les massacres de masse et les viols, la prise d’otages, y compris de nourrissons, d’enfants et de personnes âgées, ne sont pas des actes de terreur du point de vue de l’ONU, mais des moyens légitimes de lutte politique visant à la destruction de l’État d’Israël, dont l’ONU est également consciente.

D’un autre côté, la direction de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) est extrêmement embarrassée lorsqu’il s’agit de l’implication de son personnel dans l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Selon les informations publiées par le Wall Street Journal, environ 1 200 des 12 000 employés de l’UNRWA dans la bande de Gaza (10 %) ont des liens avec le Hamas et le Jihad islamique palestinien, et la moitié de tous les employés de l’UNRWA dans le secteur sont étroitement liés aux membres de ces groupes. Si parmi les hommes adultes de la bande de Gaza 15 % sont liés au Hamas, alors parmi les employés masculins de l’UNRWA, ce chiffre est de 23 %.

Selon les données de renseignement des services de sécurité israéliens, il existe une connexion structurelle entre l’UNRWA et le Hamas, et les données publiées ne sont que la partie visible de l’iceberg.