Les audiences concernant le procès de l’Afrique du Sud contre Israël ont eu lieu.
Les 11 et 12 janvier, des audiences se sont tenues à la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye concernant une action en justice intentée par l’Afrique du Sud contre Israël. L’Afrique du Sud accuse l’État juif de commettre un génocide contre les Palestiniens et demande une résolution appelant Israël à cesser son opération militaire dans la bande de Gaza contre l’organisation terroriste Hamas. Le 11 janvier, les juges ont entendu les arguments du demandeur. L’Afrique du Sud prétend que l’objectif d’Israël est de détruire une partie significative du peuple palestinien et exige un arrêt des actions militaires. Citant 23 000 victimes, l’Afrique du Sud se réfère aux données fournies par le Hamas. L’Afrique du Sud affirme également que plus de 80 % de la population mondiale souffrant de la faim vit dans la bande de Gaza. Cependant, selon un rapport de l’ONU du 12 juillet 2023, il y a 735 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde, et la population de la bande de Gaza ne peut constituer 80 % de ce chiffre. Ces accusations et d’autres démontrent que l’Afrique du Sud défend le Hamas et cherche à le dédouaner de la responsabilité des événements du 7 octobre. Ce n’est pas surprenant, étant donné que l’Afrique du Sud ne reconnaît pas le Hamas comme une organisation terroriste et le soutient ouvertement. De plus, en février 2023, le Groupe d’action financière (GAFI) a ajouté l’Afrique du Sud à sa liste grise en raison d’efforts insuffisants pour lutter contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent. Le 12 janvier, la cour a entendu les arguments du défendeur. Les représentants israéliens ont systématiquement réfuté les accusations portées par l’Afrique du Sud et caractérisé l’absurdité même de l’action en justice. Le Hamas, reconnu comme une organisation terroriste dans le monde entier, a commis des atrocités contre Israël, et maintenant une tierce partie demande à la cour d’émettre une mesure provisoire qui empêcherait Israël de répondre mais ne gênerait pas les terroristes de continuer leurs actions. Le procès de l’Afrique du Sud contre Israël est examiné par un panel de 15 juges des États-Unis, de Russie, de Slovaquie, de France, du Maroc, de Somalie, de Chine, d’Ouganda, d’Inde, de Jamaïque, du Liban, du Japon, d’Allemagne, d’Australie et du Brésil, avec un juge supplémentaire d’Israël et d’Afrique du Sud. Israël est représenté par l’ancien président de la Cour suprême Aharon Barak. Le processus peut s’étendre sur de nombreuses années, mais une décision préliminaire pourrait être annoncée la semaine prochaine.