Les États-Unis renforcent les sanctions contre la Cour pénale internationale
L’administration du président américain Donald Trump a étendu les sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI) pour ses tentatives de tenir responsables des officiels américains et israéliens.

La liste des sanctions inclut désormais la juge canadienne Kimberly Prost, le juge français Nicolas Guillou, ainsi que les procureurs adjoints Phakiso Mochochoko du Lesotho et James Stewart du Canada.
Des sanctions contre Nicolas Guillou ont été imposées pour avoir émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. Kimberly Prost a été sanctionnée pour avoir autorisé une enquête sur les actions des militaires américains en Afghanistan. Mochochoko et Stewart ont été ajoutés à la liste pour avoir soutenu les accusations contre Israël et maintenu les mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant. Après la suspension du procureur en chef Karim Khan en mai 2025 suite à des accusations de harcèlement sexuel, ces adjoints ont effectivement pris la tête des accusations au tribunal.
Il s’agit du troisième ensemble de sanctions américaines contre la CPI. En février 2025, des restrictions ont été appliquées à Karim Khan, et en juin, à quatre juges : Solomy Balungi Bossa de l’Ouganda, Luz del Carmen Ibañez Carranza du Pérou, Reine Adélaïde Sophie Alapini-Gansou du Bénin et Tomoko Akane du Japon. Les sanctions comprennent le gel des avoirs des personnes concernées aux États-Unis, la déconnexion du système financier américain et des restrictions de visa pour les employés de la CPI et leurs familles impliquées dans les enquêtes contre les citoyens américains ou leurs alliés.
Le 6 février 2025, le président Donald Trump a signé un décret autorisant des mesures financières et de visa contre les employés de la CPI enquêtant sur les actions des États-Unis ou de leurs alliés, y compris Israël.