Nouvelle enquête de UN Watch : comment une agence de l’ONU est devenue un outil pour les terroristes
Au début de janvier, UN Watch, une organisation non gouvernementale basée à Genève, a publié un rapport qui soulève de sérieuses questions sur les activités de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Dans le document de 50 pages, des preuves choquantes sont présentées montrant que l’UNRWA entretient des liens étroits et systématiques avec les organisations du HAMAS et du Jihad islamique palestinien.

Une alliance menaçant les principes humanitaires
Le rapport, basé sur une analyse scrupuleuse des sources ouvertes, montre que, malgré ses déclarations de neutralité, l’UNRWA a effectivement collaboré avec des groupes terroristes. Cette collaboration leur permet d’influencer la politique de l’agence, qui compte 30 000 employés et un budget annuel de 1,5 milliard de dollars, principalement financé par les pays occidentaux.
Les exemples cités dans le rapport témoignent d’une pratique de longue date d’interaction entre la direction de l’UNRWA et les terroristes. Ainsi, les représentants de l’agence rencontrent régulièrement les dirigeants du HAMAS et d’autres groupes à Gaza et au Liban, où ils échangent publiquement des éloges pour leur «collaboration» et se qualifient mutuellement de «partenaires».
Intégration directe du terrorisme dans le système éducatif
Particulièrement préoccupante est l’influence des organisations terroristes sur les programmes éducatifs de l’UNRWA. Le rapport cite des faits montrant que le HAMAS participe non seulement à la politique de recrutement de l’agence, mais aussi intègre ses représentants dans des structures clés. Ainsi, en mai 2024, à Beyrouth, le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a rencontré des dirigeants du HAMAS. Cette rencontre a abouti à la nomination d’un membre éminent du HAMAS, Fathi al-Sharif, à la tête du syndicat des enseignants de l’UNRWA au Liban, donnant au groupe un levier d’influence sur des milliers d’enseignants et d’étudiants.
Corruption systémique et menace pour la sécurité
Le rapport de UN Watch révèle également que la direction de l’UNRWA ignore délibérément les liens de ses employés avec les terroristes. Au lieu de remplir sa mission humanitaire, l’agence est devenue une plateforme pour la promotion de l’idéologie extrémiste, ce qui représente une menace non seulement pour la sécurité régionale, mais aussi mondiale.
Commentaire de Marina Rozenberg-Koritny, cheffe du Département promotion de l’Alyah de l’OSM
«Ce rapport révèle au monde une vérité amère : une organisation censée fournir une aide humanitaire s’est transformée en un outil au service des groupes terroristes. Une telle activité de l’UNRWA sape la confiance dans les institutions humanitaires internationales. Israël et ses alliés doivent exiger une enquête approfondie et des réformes immédiates pour protéger à la fois les civils et les principes de l’aide humanitaire».