Les facettes de la fête de Chavouot
À partir du soir du 1er juin, commence la fête de Chavouot, qui se poursuivra jusqu’au coucher du soleil du 2 juin. Avec Pessa’h et Souccot, Chavouot est l’une des trois principales fêtes du judaïsme. L’histoire raconte que le 50e jour, exactement 7 semaines après la sortie d’Égypte, les Juifs sont arrivés au mont Sinaï, où ils ont reçu les Tables de la Loi avec les dix commandements, qui constituent les bases de toute la morale humaine.

Chavouot est également appelée la fête de la moisson et des premiers fruits. Ce sens est lié à la fin d’un cycle de travaux agricoles et au début d’une nouvelle saison. En Israël, à cette époque, le blé, le raisin, les figues, les grenades, les olives et les dattes mûrissent. Selon la tradition, il est coutume de donner aux enfants des paniers de fruits pour Chavouot.
Chaque fête en Israël a sa propre saveur. Rosh Hashana – des pommes avec du miel, Pessa’h – la matsa, et Chavouot est célèbre pour ses plats à base de lait. La table de fête de Chavouot est avant tout composée de fromages jaunes et blancs, de gratins, de cheesecakes, de crêpes au fromage.
La fête de Chavouot est associée à une coutume moderne qui a émergé après la guerre des Six Jours en 1967, lorsque les Juifs ont eu accès au Mont du Temple pour la première fois depuis de nombreuses années. Depuis lors, des milliers de Juifs participent chaque année à une procession vers le Mur des Lamentations pour Chavouot.
Enfin, une autre facette de la fête de Chavouot est la magnifique histoire d’amour de Ruth, une simple Moabite, pour le peuple d’Israël. À Chavouot, il est coutume de lire le Livre de Ruth dans les synagogues. « Ton peuple est mon peuple, ton Dieu est mon Dieu », ces mots de Ruth sont devenus un symbole de fidélité inébranlable et d’ouverture à la nouveauté. Le destin de Ruth, devenue l’arrière-grand-mère du grand roi David, sert d’exemple à ceux qui, n’étant pas nés juifs, choisissent le destin du peuple juif.