Les jours de tremblement avant Yom Kippour
En Israël et dans les communautés juives du monde entier, nous vivons actuellement des jours particuliers — Yamim Noraïm, ou « Jours de crainte ». Cette période entre Rosh Hashana et Yom Kippour est emplie de tristesse, de prières et d’aspiration à la purification spirituelle.

Quels sont ces jours
Selon la tradition, le destin de chaque personne pour l’année à venir est décidé pendant ces dix jours. On croit que lors de Rosh Hashana, Dieu « ouvre le livre de la vie », et à Yom Kippour, il le « scelle » définitivement. C’est pourquoi pour des millions de Juifs dans le monde, cette période devient particulièrement importante : les gens tentent de corriger leurs erreurs et d’obtenir pardon.
À quoi cela ressemble aujourd’hui
- Dans les synagogues d’Israël, des prières nocturnes et matinales de selihot sont organisées. À Jérusalem, des milliers de personnes se rassemblent au Mur des Lamentations.
- Dans la diaspora, les communautés se réunissent également pour des prières communes, y compris ceux qui visitent rarement la synagogue au cours de l’année.
- Pendant ces jours, il est coutume de demander pardon à ses proches et de se réconcilier avec ceux avec qui il y avait des conflits.
- Beaucoup s’efforcent de faire des dons et d’aider les nécessiteux, croyant que les bonnes actions peuvent changer le destin humain.
Le sens de la tradition
Bien que cette période soit appelée jours de deuil, elle ne se limite pas au deuil. C’est un temps de réflexion et de conversation honnête avec soi-même : ce qui a été mal fait, ce qui peut être corrigé, comment devenir meilleur dans la nouvelle année. C’est pourquoi Yom Kippour — le point culminant de ces jours — est perçu comme une fête de purification et d’espoir.
Aujourd’hui, malgré les différences entre les communautés, le sens reste le même : c’est une opportunité de renouveau, d’union avec Dieu et les hommes, et de renforcement spirituel.